Association Fonds Detaille
Partenaires et contributeurs
Collection personnelle des appareils photos de 1875 à 1984 qui correspondent aux différents tirages réalisés à l’aide du matériel des Ateliers Detaille.
Fabriqué ou assemblé en France de (Circa) 1880 à (Postérieur à) 1880. Rareté en France. Poids 70 kg. Appareil d’atelier format 30 x 30, construit vers 1875, est un produit de la Fabrique d’ébénisterie J.B Carpentier, 16 bis rue Gasparin à Lyon.
Elle bénéficie d’une finition très soignée. Les assemblages sont réalisés en queue d’aronde.
La platine arrière se déplace sur des rails crantés et l’ensemble est en noyer ciré. La face avant pivote, permettant ainsi en faisant coulisser la platine porte-objectif, de disposer d’un décentrage horizontal ou vertical suivant la position de la face avant.
En parfait état de marche, équipé d’un obturateur à vannes avec contact électronique.
A photographié notamment : S.A.S. Le Prince Albert I er, le Prince Louis II, les Grands Ducs de Russie, les danseurs de la compagnie de Ballets Russes de Serge de Diaghilev. Vers 1919, ce même appareil a photographié les blessés de guerre américains, venus en convalescence en Principauté.
Chambre « Touriste » 24 x 30, avec châssis à rideau double. Soufflet à double tirage.
Fabriqué ou assemblé en France de (Antérieur à) 1922 à (Postérieur à) 1931. Rareté en France : Rare
Les chambres « Touriste » Jidé TC et TR ont en commun une construction similaire, en noyer, avec un soufflet pivotant, une double-extension, le décentrement vertical et horizontal de la partie avant.
Les TC sont en noyer ciré, et leur soufflet est en toile. Les TR sont en noyer demi-verni et le soufflet en cuir. Le dépoli de la seconde série est quadrillé.
Appareil de reportage « Klap Ernemann », 13 x 18, construit à Dresden, objectif Goerz f ; 4.8 de 180 m/m ; Obturateur à rideau grandes vitesses, avec magasin 12 plaques.
Année : Circa 1922 Pays : Allemagne
Matière : Métal peint.
C’est l’ancêtre du célèbre Ermanox.
A couvert de nombreux reportages, notamment les funérailles de S.A.S. le prince Albert 1er. A participé à des reconnaissances aériennes sur la Principauté.
Appareil de reportage 9 x 12 à rideaux, construit par C.P.Goerz à Berlin vers 1910; objectif Goerz Dogmar F.6.8 de 135 m/m.
L’appareil est à tendeurs assurant une grande rigidité. Platine avant permettant les deux décentrements. Mise au point hélicoïdale de l’objectif.
Obturateur focal de plaque à rideau avec réglage de la hauteur de fente. Viseur de type Newton à œilleton bleuté. Dos verre dépoli à capuchon double.
A couvert bien des reportages d’avant-guerre pour le compte de « l’Eclaireur de Nice et du Sud-Est », ainsi que pour la SBM.
Le corps de cette chambre de marque Suisse KERN, a appartenu à S.A.S. le Prince Louis II de Monaco.
Cet appareil a été transformé et modifié par les soins de la Maison Detaille, en une chambre spécialement conçue pour les portraits en studio, grâce à sa maniabilité.
Fabriqué ou assemblé en Suisse de (Circa) vers 1928. Equipée d’un objectif Tessar Zeiss F. 4.5 de 150 m/m pour la prise de vue et un objectif de mise au point et visée avec les mêmes caractéristiques.
Dos Spring Back. A photographié notamment le Président Mobutu et sa suite, lors de leur passage en Principauté.
Appareil photo Mentor Klapp Reflex 13x 18, mono objectif Zeiss f.4,5 de 210 m/m, obturateur à rideaux. Spécialement aménagé pour le portrait par sa maniabilité.
Fabriqué ou assemblé en Allemagne de (Antérieur à) 1921 à (Postérieur à) 1922. Rareté en France : Rare
Cet appareil, peu encombrant en position fermée, le devient beaucoup plus une fois déployé.
Le modèle présenté ici est au format 13 x 18 mais il existe aussi en : 6 x 9, 6 ½ x 9, 9 x 9, 9 x 12, 10 x 12,5, 10 x 15, 12 x 16,5, 13x 18.
Un miroir articulé permet une visée réflex et la mise au point sur un dépoli situé en bas du soufflet cheminée.
Il est également possible de faire le point sur le dépoli situé derrière l’obturateur à rideaux.
Cet obturateur peut atteindre le 1/1300ème. L’objectif est un Tessar 4,5 / 15 cm.
Au dos de l’appareil, il y a une plaquette métallique avec une table de profondeur de champ. Photo-Plait le vendait sous le nom de Mentor Reflex Pliant.
Appareil en 9 x 12, construit à Paris par Marco Mendoza, objectif Zeiss f ; 8 de 135m/m.
Fabriqué ou assemblé en France de (Circa) 1910 à (Postérieur à) 1910. Rareté en France : Rare.
Le terme Touriste est générique et définit un type de chambre transportable, en opposition aux chambres d’atelier. Donc, en appelant ces modèles (9 x 12, 13 x 18 et 18 x 24 cm) Touriste.
Elles étaient vendues sans objectif, ni obturateur. La construction est classique pour ce type d’appareil.
Chambre « Touriste », ultra perfectionnée, tout acier, décentrements dans tous les sens ; double tirage.
Permet les prises de vues les plus inaccessibles. Construit par « Arca » Suisse
Chambre « Touriste » 13 x 18, soufflet carré, avec décentrement ; objectif 6,8 f 210m/m avec 3 châssis double à rideaux.
Chambre photographique Mackenstein 13×24 à soufflet avec 4 châssis à volets. Belle construction traditionnelle française en acajou blond verni. Parties métalliques en laiton poli verni. La chambre est de type à soufflet tournant, en cuir quadrillé, de couleur bordeaux. Le corps arrière possède la faculté de bascule ; il peut se fixer verticalement ou horizontalement sur le chariot arrière selon le mode de prise de vue (portrait/paysage). La chambre possède les deux possibilités de décentrement avant.
Format 3×4, 16 poses. Objectif Novar f.6,3 de 50 m/m. Obturateur Pose, 25 ème de seconde ; mise au point de 1 mètre à l’infini. Diaphragmes. Cet excellent petit appareil donne des négatifs d’une grande netteté.
Appareil folding à soufflet « Eastman Kodak » de Rochester, format 8 x 10, ½,6 poses. objectif « Rapid Rectilign Baush ». London Optical C.O.
En haut, à gauche : Appareil folding à soufflet « Lumirex », format 6×9, 8 pousses, obturateur 4 vitesses et pose, objectif f6,3 de 105 m/m. Viseur réversible et iconomètre.
A droite : appareil « Kodak » adapté pour la reproduction sur film e diapositives d’après film de cinéma 16 m/m ;
En bas à gauche : appareil folding à soufflet « Agfa », format 6×9, Objectif Agnard f ;6,8 de 105 m/m, obturateur pose, vitesse du 25e au 200e de seconde ;
Au centre : appareil folding à soufflet « Kinax », 6×9, objectif Berthiot f ; 4,5 de 105m/m, obturateur pose et vitesses du 10e au 150e de seconde.
A droite : le fameux « West Pocket » Kodak, utilise de film 127, format 4, 2×6, 8 poses. Objectif f.6,8 m/m . Obturateur 2 vitesses et pose. Il fut très populaire à l’époque.
Appareils « Jules Richard » à vue stéréoscopique, en acier bruni, comportant un châssis magasin contenant 12 plaques 45 x 107, et un magasin pouvant recevoir un film 127, noir ou couleur ; les vues passées au stéréoscope donnent le relief.
Retina Kodak Automatic III, objectif Krauss f. 2,8 de 45m/m, utilise le film 135m/m. Obturateur vitesse rapides et lentes, avec prises de flash.
Appareil Agfa Solimat, objectif Agfa Color Agnar f. 5,6 de 55 m/m, utilise le film 135.
Appareil Leicaflex SL, Objectif f.2, de 50 mm, obturateur à rideaux, vitesse lentes et rapides jusqu’au 2.000ème de seconde.
Cellule photoélectrique donnant le temps de pose, prise de flash magnésium et électronique. « Remarquable appareil de reportage !»
Appareil Photographique Kodak Retina automatic. Objectif : Retina-Xenar 1 :2.8/45mm Schneider-Kreuznach (N° 6982436) Obturateur Prontormat -5
De gauche à droite :
– Appareil Box, utilise la bobine 120, 8 poses
– Appareil Box,6 ½ x 11, utilise la bobine 116, 8 poses
Deux Appareils Box Brownie Flash, Kodak, utilisent la bobine 120, 8 poses
Appareil Lubitel 2, réflex 6×6, objectif f.4,5 de 75 mm. Obturateur pose et vitesse du 15e au 250e de seconde, utilise la pellicule 120 et donne 12 poses 6×6.
Appareil Rolleiflex, 6×6, objectif Carl Zeiss 0.7 n° de série 35.656.86, f.3,5 de 75mm. Obturateur Compur, vitesses lentes et rapides jusqu’au 500e de seconde. Sur notre photo, il est muni en plus d’un adaptateur qui permet un grand angle, le Mutar Rollei 0,7.Il possède une cellule photoélectrique qui permet l’évaluation du temps de pose. Utilise la pellicule 120, 12 poses ou la 220 24 poses.
Viseur iconomètre. Obturateur Compur, vitesse lentes et rapides jusqu’au 500e de seconde. Prise pour flash électronique jusqu’au 500e de seconde. Viseur iconomètre, armement et avancement de la pellicule par manivelle. « Nous estimons que ce fut à l’époque de notre activité professionnelle l’appareil que nous a donné le plus de satisfactions ».
Cette appareil fut un des plus utilisé par Georges Detaille, mon grand-père.
A droite : appareil 6×9 à soufflet pliant, Ikonta Zeiss, objectif anastigmat Novar f.6,8 de 105m/m, obturateur pose et 3 vitesses, 25e., 50e et 100e de seconde, viseur réversible.
Au centre : appareil 6×9 à soufflet pliant, Drepy, objectif drestil, f.4,5de 105mm, obturateur pose et vitesse de 25e au 250e de seconde, déclencheur sur le boitier.
A gauche: appareil 6×9 à soufflet pliant, Kodak, objectif Trilor Roussel 6,8 de 120mm, avec viseur réversible.
Ces trois appareils utilisent la pellicule 120, 8 poses.
A gauche : appareil panoramique Kodak, optique virant à 180°. Utilise la bobine 120, donnant 4 vues format 6 x18 cm avec viseur et niveaux d’eaux.
A droite : appareil de grand reportages Gaumont, Paris. Format 9×12, avec châssis-magasin 12 plaques 9×12, à tiroir. Objectif Carl Zeiss, iena f. 3,5 de 135 mm. Obturateur à rideaux, vitesse lentes et rapides jusqu’au 2.000e de seconde .Mise au point sur l’objectif par vis hélicoïdale, viseur iconomètre.
De gauche à droite :-
Caméra ciné « Eumig 128 L » Super 8. Objectif Macro f.1,2 multicoated.
– Canon AF 310 XL, super 8 avec zoom 8,5 à 25m, f.1,10.
– Canon Auto zoom 318 M, Super 8
– Caméra Ciné Kodak Modème BB, 16mm, bobine de 30 mètres, objectif f. 3,5.
– Caméra Eumig, double-huit, Objetif Schneides kreushnach Xénoplan f.1,9
Appareil de reportage TECHNIKA LINHOF 9×12 , équipé de 4 optiques, viseur multiple et viseur iconomètre, parasoleil poignée, filtres et châssis double à volets ; châssis magasin 10 x12 pour 6 films.
Cet appareil ne fait plus partie de la collection d’Elisabeth Detaille car il semblerait que Fernand s’en ai séparé en faisant un don à une employée du Palais Princier.
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