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Monaco d'hier et d'aujourd'hui

Vues de Monaco, détails par Detaille

Plan de Monaco

Boulevard des Moulins
Les moulins de Monte-Carlo ont laissé leurs souvenirs à différentes voies et emplacements. Ces moulins hydrauliques, encore  actifs à la fin du XIX siècle, réceptionnaient le blé et les olives des campagnes environnantes. En 1912, l’urbanisation entraîna l’élargissement de ce boulevard et son alignement avec celui de La Costa et celui d’Italie.

Place de la Madone
Le bâtiment le plus imposant de ce carrefour est l’ancien Hôtel Alexandra. Il est réquisitionné pour accueillir les soldats blessés de la Grande guerre de 1914 à 1918, comme de nombreux autres établissements de la Côte d’Azur, des spectacles leur étaient offert par la SBM. L’Hôtel Alexandra recevra en 1920 la Médaille d’argent de la reconnaissance française.

Vallon des Gaumates

Pont Sainte Dévote
L’ancienne chapelle Sainte Dévote fut détruite en 1870 et reconstruite la même année sur le même emplacement. Inaugurée le 26 janvier 1871 sous le règne du prince Charles III, elle devint paroisse le 15 mars 1887.

Boulevard des Moulins

La Porte Rouge
Extrait de Monte-Carlo de Charles III à Rainier III de Francis Rosset : Monte Carlo n’était encore que le Plateau des Spélugues étendait ses oliviers sur toute la colline. Le Duc de Valmy, Administrateur de la troisième Société des Bains de Mer, ne venait sur ses terres que pour jouir de la solitude. La Porte Rouge donnait accès à ce domaine étendu sur plus de 25000m².

Avenue d’Ostende
Anciennement Grande Avenue de Monte-Carlo – suite au jumelage de Monaco an 1958 avec la ville d’Ostende (Belgique).Elle a souvent changé de nom : route de Monaco à Menton, La Costa, montée des Spélugues, montée de Monte-Carlo montée du casino, Avenue Beau-Rivage. L’actuelle Avenue d’Ostende était une rude pente pour les cochés et les tramways. Sa quarantaine d’arches ont été achevées au 2° semestre 1906.

Musée océanographique

Danichgah et Galerie de la Paix
Située sur le boulevard du Jardin exotique, cette maison appartenait à Son Altesse le prince Mirza Riza Khan, ancien ambassadeur à Constantinople puis ministre perse de la Justice et Grand-Croix de l’Ordre de Saint-Charles. Il habita avec sa femme dans cette maison de style persan remplie d’objets d’art, d’antiquités et de magnificences de son pays.

Pont et Ravin Sainte – Dévote
Le pont n’étant plus accessible du cotée Nord  car la Gare y à été contruite, on ne peut que voir le cotée sud du pont-encore existant ! Ma photo a été prise en 2016 depuis la Villa Ciel Bleu. La dernière résidence de Georges Detaille.

Statue de S.A.S. le Prince Albert I dans les jardins Saint Martin à Monaco Ville par François Cogné

La Condamine

Avenue de la Madone
Elle descend vers l’avenue des Spélugues. Cette avenue doit son nom à une statue de la Vierge qui se trouvait dans la chapelle Saint-Laurent, devenue église Saint-Charles depuis 1886. Elle a trouvé refuge dans un angle de l’hôtel Alexandra.

Boulevard Princesse Charlotte et… avenue Saint Michel
Elle doit son nom à la chapelle au lieu-dit « le Carnier ». Cette chapelle était située sur un terrain appartenant à la famille de Millo. Elle était, contrairement à beaucoup d’autres, desservie par un chapelain et ouverte aux habitations des campagnes voisines.

 

Boulevard Princesse Charlotte
Anciennement nommé boulevard du Nord. De la place de la Crémaillère, une bifurcation permet d’accéder à la commune frontalière de Beausoleil. Cette dernière a été créée afin de loger les ouvriers qui travaillaient en principauté, son premier maire fut Camille Blanc en 1904. Ce boulevard prit ensuite le nom de la fille du prince Louis II, fils du prince Albert I.

Rue du Milieu

Rue de l’Eglise
Dans le quartier de Monaco Ville, de rue Compte Félix Gastaldi  (communément rue du Milieu) à l’avenue Saint-Martin, cette rue sépare l’actuel Palais de Justice, anciennement Maison Commune détruite en 1927) et la Cathédrale (commencée en 1874 et livrée au culte en 1884). En 1864, elle fut nivelée afin de se trouver au même niveau que les autres rues, l’aménagement de caniveaux permit, grâce à la volonté du prince Charles III, de lutter contre l’insalubrité.

Rue de Telenne (Rue Grimaldi)
Ancienne rue de Telenne. De la place Sainte-Dévote à la place d’Armes, cet axe routier est un des principaux de la Condamine. C’est aussi une artère commerciale très importante. Dénommé rue Grimaldi par Ordonnance souveraine du 4 juillet 1876, on y trouvait la caserne des carabiniers inaugurée en mars 1880 et, en octobre 1897, l’école primaire de filles avec sa maternelle.

Avenue Castelleretto (Avenue Prince Pierre)
Anciennement Avenue Castelleretto puis avenue de la Gare, elle relie la place d’Armes au boulevard Rainier III. La gare de Monaco y était située dès 1868. Cette dernière prit le nom de la gare de Monaco-Monte-Carlo à partir de 1964, lors de la désaffection de celle de Monte-Carlo. En 1999, elle est remplacée par la gare souterraine située dans la vallon Sainte-Dévote.

Vue depuis « Monaco-Ville » sur Fontvieille

Vue du Port de Monaco

Montée du Palais

Les bas Moulins et les plages (1920 – 1985)

Les bas Moulins et les plages (1920 – 2021)

Montée de la Costa

Avenue des Citronniers
Par Ordonnance Souveraine du 19 octobre 1893, le nom de cette rue rend hommage aux produits agricoles locaux, comme la rue des Orangers situé à la Condamine.

Avenue d’Ostende 

Boulevard du Bord de Mer (Avenue Albert II à Fontvieille)
Anciennement boulevard du Bord de Mer. Au départ c’était une plage, progressivement aménagée sous le règne du prince Albert I pour devenir une voie de circulation. En 1894 le quartier de Fontvieille a d’abord été assaini. En 1897, la deuxième usine de la société monégasque d’électricité – la première étant située à la Condamine est construite. S’ensuivent la construction d’un mur de protection contre la mer et d’un four d’incinération des balayures. Depuis la rue l’Industrie, elle se prolonge sous le Tunnel Rocher-Palais. Elle borde le port de Fontvieille. Dès 1909 le Journal de Monaco emploi le terme de terre-plein pour parler des enrochements de la digue de protection. Ces travaux ont été financés par des crédits spéciaux prélevés sur la bourse personnelle du Prince.

Plage du Larvotto Terre plein

Plage du Larvotto Terre plein

Photos de Monaco (Collection J.P. Bascoul)

Le Pont Wurtemberg (Place du Canton)
Située au milieu du boulevard Charles III, au-dessus du Jardin animalier de Monaco, U Cantùn, jouxte le Rocher. Cette appellation est déjà mentionnée sur un plan de 1602. En 1880, marie Blanc finance son aménagement. Cette place, reliant la condamine à Fontvieille, reste un des lieux de passage incontournable pour desservir la Principauté.

L’escalier Sainte Dévote
Anciennement l’escalier du Tombeau dû à la présence d’une tombe  sur l’actuelle rue Louis Aureglia. Plusieurs hypothèses sur l’habitant de cette tombe: Rey, Louis Aureglia ou Camille Blanc… grâce aux recherches de Monsieur Bascoul on se rapproche à l’idée d’un sarcophage d’époque romaine qui avait été trouvé vide, probablement pillé dès la période antique. Pendant que Monsieur Gabriel Gabrielli dans son ouvrage Per Carrugi en a une autre interprétation dont l’extrait : »La rue Louis Auréglia est encore dénommée par les gens du pays, descente ou virage de la « Tombe » car au niveau de la courbe, sise entre les villas de l’Echauguette et des Myrtes se trouvait une petite chapelle consacrée au vocable de la Sainte-Croix. Toutefois les canons interdisant la célébration de messe dans les chapelles funéraires, l’au­tel qui s’y trouvait n’était donc que purement décoratif, quant au caveau, à partir du début du XIXème siècle il reçut les corps de notables bien connus, qui étaient les propriétaires des lieux ainsi que d’une grande partie du quartier de la Condamine : la famille Rey qui outre ses propriétés de la Condamine, possédait d’importants biens dans les quartiers de l’Annonciade, de Saint-Michel  et  de la Noix.

Charles Brainne dans on ouvrage « Monaco et ses envi­rons » daté de 1863, nous dit que le premier personnage que l’on rencontre en arrivant dans la Principauté en venant du rude chemin de la Turbie est un douanier et que le premier édifice qui s’offre aux regards est un tombeau … Celui d’un général qui a voulu, comme Châteaubriand contempler l’immensité de la mer dans sa demeure d’outre tombe… Le douanier  ne vous demandera  pas de  passeport et le tombeau a toute la coquetterie d’un kiosque. Dans la deuxième moitié du XIXème siècle, elle vendit ses proprié­tés de la Condamine à un négociant marseillais, du nom d’Arnoux, qui devait la louer au déjà célèbre Rimmel, connut à son époque exclusivement pour ses extraits de parfum. Philippe Casimir écrivait en 1903 « Autrefois, lorsque la Condamine était un jardin et non une ville, ce tombeau isolé sur une pointe de rocher donnait un caractère romantique au paysage ».

Précédant sa démolition survenue en 1975, lors du relèvement des corps on y exhuma les restes de François Rey, Général dans l’armée Sarde qui avait commandé la garnison de ce pays, dans la place de Monaco, mise à la disposition du Souverain, (on sait ce qu’il en advint avec les événements fomentés à Roquebrune, Menton et Monti dès 1848 avec la triste conclusion imposée par la France le 2 février 1861); de Louis Rey, Chambellan de l’Empereur d’Autriche; de Joseph Rey, Amiral au service de la Sardaigne; de Mademoiselle Antoinette Rey, et aussi de plusieurs autres dont on ne put déterminer l’origine. » Aujourd’hui ce Tombeau est devenu  le parking de la villa l’Echauguette

Vallon des Gaumates
Située au milieu du boulevard Charles III, au-dessus du Jardin animalier de Monaco, U Cantùn, jouxte le Rocher. Cette appellation est déjà mentionnée sur un plan de 1602. En 1880, marie Blanc finance son aménagement. Cette place, reliant la condamine à Fontvieille, reste un des lieux de passage incontournable pour desservir la Principauté.

Pont haut de Sainte Dévote 

Vue générale du port de Monaco
Le terrain Radziwill : situé sur l’actuel boulevard Albert I, il appartenait au couple Radziwill, dont l’épouse était la fille du couple Blanc, concepteurs de Monte-Carlo. Pendant le règne du prince Albert I, il a accueilli des manifestations très variées comme l’envol du dirigeable de Santos-Dumont en 1902, un célèbre match de boxe en 1912 et, chaque année, de très nombreux concours : canins, de canots automobiles…

Quai Albert I

Quai des Etats-Unis
Inexistant en 1900, le quai JF Kennedy s’est nommé tour à tour quai de Monte-Carlo puis quai de plaisance. Ses travaux se sont terminés en 1914. Ces dénominations sont un hommage aux Etats-Unis avec qui Monaco a toujours entretenu d’excellents rapports.

Quai Albert I
Anciennement boulevard de la Condamine. Pour donner suite à l’Ordonnance souveraine du 19 juin 1912 le boulevard de la Condamine est tracé. Les frais de construction et d’élargissement de ce boulevard et de ses quais sont tels que le Conseil National se penche, dans sa séance du 2 janvier 1923, sur la continuité des crédits. Par suite d’une vive discussion, il exige la fin des travaux dans l’année.

Boulevard des Moulins

Avenue de la Madone (Boulevard de l’Ouest)

Boulevard Rainier III
Anciennement boulevard de l’Ouest – Parfumerie de Monte-Carlo N Moehr – Vue du Boulevard de l’Observatoire. Du pont Sainte-Dévote au tunnel Rainier III, ce boulevard a toujours été important pour relier la Condamine à Monte-Carlo. Il était utilisé principalement pour le transport de marchandises, les hivernants préférant emprunter l’avenue d’Ostende.

Avenue des Spélugues (Entrée des Jardins)

Place d’Armes Rond Point

Descente rue Louis Aureglia (Gauche)
Allée Guillaume Apollinaire – Oct. 2021 (Droite)

Avenue des Spélugues

Place d’Armes
Un Bus Renault TN6C1 de la Compagnie des Autobus de Monaco sur la place d’Armes

Rue Grimaldi au croisement avec l’ancienne rue Louis Aureglia

Place du Casino
Hier : Bijoutier Gompers
Aujourd’hui : Bijoutier Zegg&Cerlati

Place du Casino (Café de Paris)

Quartier de la Condamine

Boulevard de Belgique

Caserne des Pompiers

Le Vistaero, Vista Palace et aujourd'hui : The Maybourne Riviera

Le Vista Palace Hôtel se distingue des autres grands hôtels de luxe contemporains par son implantation en dehors de la Principauté, étant situé sur les hauteurs de la commune de Roquebrune-Cap-Martin, et par ses dimensions plus modestes qui s’expliquent facilement. En effet, son site exceptionnel puisqu’il est planté sur un éperon rocheux à plus de 330 mètres d’altitude au-dessus de la pointe de la Veille , n’a pas permis à celui qu’on surnomme « La Merveille » une grande extension.

A l’origine de cette implantation touristique, on trouve un petit chalet en bois érigé en 1870 sur cet emplacement insolite et destiné à accueillir la clientèle de celui qui n’était au départ qu’un petit salon de thé. Sa terrasse en bois, défiait alors le vide, étant rattachée à la paroi par un simple pieu, mais offrait un panorama exceptionnel sur la Principauté de Monaco et Roquebrune-Cap Martin. Dans les années 1920, on y construisit un premier petit hôtel de 5 chambres, le Vistaero, qui sera détruit durant la 2° Guerre Mondiale et reconstruit en plus grand dans les années 1950 avec 25 chambres et un restaurant.

C’est un industriel allemand, Max Gründig, qui le rachète en 1978 et va lui donner son visage actuel : en 1986-1987, il le transforme en hôtel de luxe de 68 chambres et le baptise Vista Palace Hôtel. Propriété du fonds d’investissement italien Tank depuis 2005, il ne cesse d’être rénové et ses volumes à l’architecture résolument contemporaine abritent outre les installations traditionnelles d’un grand hôtel, des villas appartements, un centre de conférences, un institut de beauté et de remise en forme, mais comme le signale Monsieur Laplace « la magie du lieu est ailleurs …. (Alain Callais)

Propriété depuis 2014 d’un émir du Qatar, qui l’avait racheté pour 30 M€ il y a investi 100 M€ en travaux de restructuration et d’agrandissement spectaculaire notamment sur la falaise. L’établissement rouvre sous un nouveau nom The Maybourne Riviera. Enseigne souhaitée par le groupe Maybourne Hotel Group qui exploite déjà les palaces Claridge’s, The Connaught, The Berkeley à Londres et The Maybourne Beverly Hills à Los Angeles. Celui dominant Monaco sera une version grand luxe ainsi dans certaines suites en duplex une piscine privée à débordement.

L’ensemble des chambres s’ouvrent sur un panorama unique exceptionnel sur la mer et une Principauté vue du ciel. Un aménagement qui doit beaucoup au travail des designers et architectes (BOS Studio et Pierre Yovanovitch).

La résidence haut de gamme, qui devrait créer de 110 à 130 emplois, dispose pour ses clients d’une piscine intérieure, d’un spa, d’une salle de sport et d’un hammam, imaginés par André Fu, de deux salles de réception, dont l’une extérieure et de plusieurs restaurants pour en faire une étape incontournable en gastronomie. D’ailleurs le chef mentonnais Mauro Colagreco, aux multiples récompenses dans le monde, réalisera la carte du restaurant placé au dernier étage de l’hôtel avec une vue panoramique époustouflante.

Autre étoile l’Alsacien Jean-Georges Vongerichten y ouvrira son premier établissement dans le sud de la France. Il dirige déjà plusieurs restaurants à Las Vegas, Londres, Paris et Shanghai, ainsi qu’à New York, où il réside. Le Maybourne Hotel Riviera veut devenir une étape incontournable pour une clientèle internationale en séjour sur la Riviera. Il confirme également une tendance de fond sur la Côte d’Azur de Cannes à Menton en passant par Nice où un nombre impressionnant de création ou de transformation d’établissement hôtelier visant le très haut de gamme est en cours avec des investissements considérables.

Michel Bovas

Les Gares de Monaco

La Gare de Monte-Carlo  (1864-1965) Quartier des Spèlugues

Vue d’Ensemble du Casino et la gare Collection privée Jean Paul Bascoul

Chemin de fer entre l’actuel avenue d’Ostende et le Quai des Etats-Unis © DR Archives SBM

Les travaux du réseau de la ligne de Marseille jusqu’à Menton et à la frontière italienne progressent d’année en année. Cependant en raison du relief difficile, les opérations  pour la construction d’une gare à Monaco sont lancées après les signatures de plusieurs conventions. La première, signée entre Napoléon III et Charles III en février 18611, et la seconde entre la France et l’Italie, le 7 mai 1862. Le tracé est concédé par décret du 11 juin 1863 à la Compagnie Paris-Lyon-Méditerranée.

La section Nice – Monaco est la plus difficile à construire : elle cumule à elle seule 4 320 mètres de souterrains. Les travaux sont lancés en 1864 ; le tronçon est ouvert entre Nice et la station de Monaco, à l’entrée de la Principauté le 19 octobre 1868 : cinq trains relient les deux villes en quarante-cinq minutes de moyenne. À cette époque, la population monégasque dépasse à peine les 1 200 habitants mais l’essor touristique est en pleine ascension.

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La Gare de la Condamine (1864-1964) Avenue Prince Pierre

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La Gare de Monaco, Monte-Carlo (1964-1999)  Avenue Prince Pierre

Dans les années 1950, un tunnel est construit sur la ligne de Marseille à Vintimille afin de dévier la voie plus au nord. La gare de Monte-Carlo est fermée en 1965 et la gare de Monaco est rebaptisée gare de Monaco-Monte-Carlo.

Mais le Prince de Monaco tient à récupérer les emprises ferroviaires situées à l’ouest du tunnel construit dans les années 1950. Une nouvelle déviation est donc mise en œuvre. Le tunnel et la nouvelle gare de Monaco-Monte-Carlo sont ouverts en 1999. L’ancienne gare est alors désaffectée et les infrastructures sont détruites peu après.

Le saviez-vous ?

En 1964 La mise en Souterrain de la voie de chemin de fer : Pour aménager à grande échelle le territoire monégasque, la mise en souterrain de la voie ferrée était une condition essentielle. L’architecte Le Corbusier lui-même l’avait indiqué dans un projet d’urbanisme établi à la demande de Jacques Rueff, Ministre d’État au début du règne du prince Rainier Ill. Les travaux d’enfouissement, dont les négociations ont commencé dès 1954 avec la SNCF, sont achevés en 1964.  » Le passage en tunnel du chemin de fer était une néces­sité absolue si nous voulions déclencher et réaliser les grandes opérations d’urba­nisations et d’aménagement des différents quartiers de la Principauté », avait déclaré Rainier Ill dans son discours inaugural de la voie souterraine.

L’Observateur de Monaco par Sabrina Bonarrigo.

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La Gare d’aujourd’hui Vallon des Gaumates

Le Sporting d'hiver

Surplombant la place du Casino, ce bâtiment a été achevé en 1932. Sa première version a été conçu dans le style architectural Beaux-Arts et il à été utilisé pour accueillir des fêtes et des expositions glamour pour la haute société du monde.

En 1974, la plupart des événements mondains avaient déménagé au Monte-Carlo Sporting nouvellement construit dans le quartier du Larvotto. Ces dernières années, le Sporting d’Hiver abritait un cinéma, des bureaux de la SBM et des magasins.

En 2008, Albert II, Prince de Monaco a autorisé la Société des bains de mer de Monaco (SBM) à le démolir et à ériger des bâtiments postmodernes à la place. De nombreux sujets et habitants monégasques se sont opposés à la démolition. Le bâtiment s’est effondré en juin 2015. Le nouveau bâtiment, qui s’appel ONE Monte-Carlo, conçu dans le style architectural postmoderne par Richard Rogers , est inauguré en février 2019. Ce « bâtiment-concept » accueille 37 appartements, 24 boutiques de luxe et 9 étages de bureaux. Un nouveau concept de restauration imaginé par le Chef étoilé Marcel Ravin, Mada One, ainsi qu’un tout nouveau Centre de conférences et d’événements seront également exposés.

Le Monte Carlo Beach Club

Situé à Roquebrune à quelques pas de Monaco, le Monte Carlo Beach Club est un complexe hôtelier de la SBM qui comprend un Hôtel, une piscine olympique, des restaurants et un accès direct à la mer.

En 1928, l’ouverture du Monte-Carlo Beach donne lieu à une soirée d’inauguration qu’Elsa Maxwell rend mémorable, l’événement sera relayé dans tous les carnets mondains ! Le Monte-Carlo Beach devient ainsi le nouveau lieu de rendez-vous de l’élite artistique, musicale et culturelle.

En 1929, l’œuvre est achevée par Roger Séassal, l’hôtel est conçu à la manière des villas californiennes dans un style Art Déco très pur. La géométrie incurvée du Monte-Carlo Beach épouse le littoral et le place à l’ombre de la pinède. La sobriété de la façade en fait un lieu de charme intimiste au luxe discret et élégant.

Extrait SBM

Images suivantes : Collection JP Bascoul (Avant) et Chantal Buldorini – Detaille (Aujourd’hui)

La piscine et le restaurant
A noter le plongeoir qui a évolué avec le temps.

1947 – La piscine et le restaurant

La Piscine – 1947

Touristes allemands 17 mai 1914 dans leurs emplacements   

Les tentes où les clients peuvent se reposer 

Monte-Carlo Beach
Casemate allemande type R612 pour canon de 75 mm

L’entrée du Beach et de la Piscine

Vue côté plongeoir de la piscine

Sir Winston Churchill et sa famille entrant au Monte-Carlo Beach – 11 septembre 1958 – ©DR

Jean-Paul Belmondo et son fils Paul après une compétition de natation au Beach  1967 ©DR – Archives SBM

Le plongeoir avec les « Girls »

Alain Delon avec Nathalie et Anthony au Monte-Carlo Beach en 1966 – ©DR

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