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La Politique Philatélique

La Convention franco-monégasque du 9 novembre 1865 crée entre autres une union postale entre les deux pays. Les affranchissements sardes sont remplacés à Monaco par des timbres français (le timbre-poste ayant été adopté par l’administration française en 1848 avant de se répandre dans toute l’Europe).

Le prince Charles III crée en 1885 le timbre-poste monégasque en faisant émettre une première série à son effigie.

Ces timbres seront utilisés à la place des timbres français.

Au cours du centenaire de la naissance de Berlioz en 1903, sous les auspices du Prince, on érige un monument à la mémoire de Berlioz sur une terrasse donnant vue sur la mer. Un reportage de la cérémonie est publié peu après dans Le Monde Illustré. À la cérémonie d’inauguration Jules Massenet prononce le discours principal, après quoi le Prince inaugure le monument. La famille de Berlioz est représentée par sa nièce Mme Chapot accompagnée de ses deux fils et leurs cousins M. et Mme Michal-Ladichère. Le soir on donne une représentation de la Damnation de Faust au Théâtre.

En 1969 on imprime une série de timbres pour commémorer le centenaire de la mort de Berlioz. Les timbres représentent différentes scènes de la Damnation de Faust. Voir aussi les Archives des concerts pour des compléments d’information sur les concerts de musique de Berlioz à Monaco depuis 2003.

Berlioz est sans doute passé par ou près de Monaco pour la première fois en avril et mai 1831 au cours de son voyage en Italie comme lauréat du Prix de Rome, sur la route de Florence à Nice et sur le chemin du retour de Nice à Rome. À l’époque Nice faisait partie du royaume de Piémont-Sardaigne, mais en 1860 elle est rattachée à la France et l’année suivante Monaco devient un état indépendant. Au cours de son deuxième séjour à Nice en septembre 1844 Berlioz s’est peut-être rendu à Monaco au cours de ses excursions le long de la côte, mais il ne le précise pas dans ses écrits. En tout état de cause, à l’époque de son dernier voyage en Russie à l’hiver de 1867-1868 Monaco exerce sur lui un vif attrait: dans plusieurs lettres de cette date il exprime le souhait de revoir une fois de plus non seulement Nice mais aussi Monaco. En l’occurrence c’est à Monaco qu’il se rend d’abord. De retour à Paris il écrit à Vladimir Stasov le 1er mars 1868: ‘Je viens vous dire bonjour en vous annonçant mon départ pour Monaco. Je partirai ce soir à 7 heures. […] Je vais revoir ma chère côte de Nice et les rochers de Villefranche et le soleil de Monaco’ (CG no. 3346).

Mais le voyage tourne au tragique: vers le 6 mars Berlioz tombe lourdement dans les rochers à Monaco alors qu’il descend vers la mer, et le lendemain à Nice il est frappé d’une congestion cérébrale et tombe une deuxième fois. Il rentre à Paris une semaine plus tard.

Au cours de sa dernière visite Berlioz séjourne à l’Hôtel de Paris qui avait été construit à Monte-Carlo quelques années plus tôt.

 

Buste de Massenet – Casino – © G.Detaille

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